A deux on est plus fort

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Le poète m'a écrit ça tout à l'heure en réponse à mes chouinements du jour à propos des fantômes du passé qui m'encombrent bien l'esprit aux moment où, bien sûr, il ne faudrait pas.
Avec à la clef un programme de baisers et de fous rires à gogo.
Avec des poèmes à tire larigot quand on fait l'amour à tel point que je suis obligée de le faire taire tellement je ris aux éclats.
Il y a beaucoup de rires dans cette histoire et aucune larmes.
Alors quoi ?
Qu'est ce que tu veux Pénélope ?
Pleurer des rivières à nouveau ?
C'est mieux de pleurer ?
On dirait oui. Je me filerais bien des claques tiens si je pouvais mais je n'ai pas envie en plus qu'on me prenne pour une folle. Et je n'aime pas me faire mal physiquement.
Et puis ces fantômes, qui sont-ils en fait ?
Ils sont très flous même s'ils m'accompagnent depuis longtemps.
Ceux de mes amours passées et perdues au fond des bois ou ceux de mes illusions envolées au fil du vent ?
A deux fantômes, serons-nous plus fort que tous les autres réunis contre nous ?
Ou bien la réalité nous rattrapera-t-elle quoi que nous fassions ?
Tu t'en poses bien des questions Penelope et de tout façon ce n'est pas ce soir ni demain que tu auras ta réponse, si tu l'as un jour d'ailleurs.
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3 murmures:

anne des ocreries a dit…

"Il ne faut pas avoir peur du bonheur ; ce n'est jamais qu'un bon moment à passer", adit quelqu'un un jour - ma mémoire flanche.
Ne retenons que la première phrase de la citation, celle qui nous est le plus utile.
Bon courage.

Bunny a dit…

Merci de la citation Anne, sauf quand le bonheur te file entre les doigts chaque fois que tu crois l'avoir atteint, ça fini par user crois moi... je ne crois plus au grand bonheur (enfin j'espère) et plus aux petits bonheurs et l'idée du grand amour qui sauve est un vrai leurre auquel tant d'être se font prendre.

anne des ocreries a dit…

Oui, c'est un leurre, "le grand amour qui sauve" ; aussi, ne plaçons pas le "bonheur" dans les autres...il y a en nous, je crois, d'immenses ressources inemployées.
Mais ce qui nous advient d'heureux, prenons-le sans complexe - c'est toujours ça qu'on tient, après tout. On a bien le droit de se reposer de ses peines...
Bonne journée, Bunny.

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