Quand vient le soir

| |

Quand vient le soir ne plus l’entendre
A la vesprée ne plus l’attendre
La sonnerie du téléphone
Tout soudain devenu aphone.

A la vesprée ne plus l’attendre
Ce train qui venait pour me prendre
Et m’emmener vers ton sourire.
Ne me reste plus qu’à languir.

Ce train qui venait pour me prendre
Ne joue plus la carte du tendre
La voie ferrée crache des mots
Ses grincements sont trémolos.

Ne joue plus la carte du tendre
Raison voudrait bien s’en défendre
L’amant muet, évanoui,
Dans la nuit cruelle est parti.

Quand vient le soir ne plus l’entendre
A la vesprée ne plus l’attendre
Ce train qui venait pour me prendre
Ne joue plus la carte du tendre.


Ancelly 31 Juillet 2008.
Les Plantations à la Con

1 murmures:

cath a dit…

il est parfois bon de pleurer portée par de si jolis mots qui apaiseront les maux

Enregistrer un commentaire